La périostite est une inflammation d’une membrane constituée de deux couches entourant l’os et sur laquelle s’insèrent les tendons et les muscles.
Il s’agit d’une pathologie d’hyper-utilisation sur ces insertions qui conduit à une synthèse accrue de tissus osseux secondaire à un processus de réparation.
Causes :
L’exemple type étant la périostite tibiale et on peut lister sept causes susceptibles d’entraîner une périostite :
Un pied plat valgus entraînant une traction excessive sur le muscle et le jambier postérieur (muscle antivalgus par excellence)
Matériel inadapté (chaussures)
Terrain d’entraînement trop dur ou au contraire trop souple,
Augmentation trop rapide du volume d’entraînement (3 à 5% par semaine maximum)
Erreurs (chocs répétés, fractionnés)
Manque de souplesse (absence d’échauffement ou d’étirement)
Le surpoids.
Symptômes :
La douleur est caractéristique, plus étendue que pour la fracture de fatigue et parfois avec un oedème crépitant ou des nodules.
L’étirement des tendons et muscles peut réveiller la douleur.
Examens complémentaires :
Les radiographies sont, le plus souvent, normales et quant il existe un épaississement périosté bien visualisable, il faut, en dehors du contexte d’hyper-utilisation, rechercher les autres causes possibles (maladies endocriniennes et pathologies infectieuses ou tumorales).
Comme pour la fracture de fatigue, la scintigraphie peut être proposée et dans ce cas l’hyperfixation étendue sur 5 à 10cm est très évocatrice et fait la distinction avec la fracture de fatigue.
L’IRM est l’examen roi montrant un hypersignal le long du périoste sans trait de fracture.
Le traitement, varié, inclut obligatoirement le repos, le traitement de la cause s’il en existe une, des antalgiques et des anti-inflammatoires.
La modification du type d’entraînement est impérative avec des prétentions moindres et plus progressives qu’avant la blessure.
Durant cette période, sont essentiels :
La kinésithérapie avec de la cryothérapie,
Les massages-étirements/assouplissements des insertions périostées ou des muscles rétractés, – les orthèses plantaires (semelles) visant à amortir les chocs ou à corriger un pied plat valgus,
Les ondes de choc radiales (utiles dans plus de 50% des cas)
Les moyens locaux (Tapping) pour compléter ces mesures afin de pouvoir reprendre les activités.
Examens complémentaires :
Les radiographies sont, le plus souvent, normales et quant il existe un épaississement périosté bien visualisable, il faut, en dehors du contexte d’hyper-utilisation, rechercher les autres causes possibles (maladies endocriniennes et pathologies infectieuses ou tumorales).
Comme pour la fracture de fatigue, la scintigraphie peut être proposée et dans ce cas l’hyperfixation étendue sur 5 à 10cm est très évocatrice et fait la distinction avec la fracture de fatigue.
L’IRM est l’examen roi montrant un hypersignal le long du périoste sans trait de fracture.
Le traitement, varié, inclut obligatoirement le repos, le traitement de la cause s’il en existe une, des antalgiques et des anti-inflammatoires.
La modification du type d’entraînement est impérative avec des prétentions moindres et plus progressives qu’avant la blessure.
Au final, le traitement reste le plus souvent médical mais dans certaines situations rebelles chez des patients motivés, ce traitement peut être chirurgical et consiste en une décortication (désépaississement de la membrane osseuse ossifiée douloureuse), geste exceptionnel mais la plupart du temps couronné de succès.
Conclusion
La périostite est la plupart du temps consécutive à des erreurs d’entrainement sur un morphotype favorable.
Dans certaines situations elle est secondaire à une maladie systémique dont il faut connaitre le diagnostic.
Cette pathologie nécessite un suivi et des mesures adaptées afin d’éliminer sa complication qui est la fracture de fatigue.
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